DEAD DAISIES :
ils ne sont pas là pour cueillir des pâquerettes !

Les seconds couteaux des plus grands big band du rock ont délivré un show sans fioritures en l’honneur de leur nouvel album, Burn it down.

[Texte et photos : François Capdeville]

Dead-Daisies 
Bon voici le topo avec les Dead Daisies. Tu vas chercher une bonne pinte bien fraîche, deux peut-être si tu es de ceux qui ont des problèmes de sudation. Tu te poses devant la scène, relax et tu ouvres bien tes mirettes. Car avec les Dead Daisies, tu as l’assurance d’un show rock comme les Américains savent si bien le faire. Que la scène soit celle du Trabendo à Paris ou celle du main stage du Hellfest, les mecs sont généreux avec leur public.
John Corabi, le chanteur, sait tenir son public. Il prend le temps de lui parler comme à un pote qu’il n’aurait pas vu depuis longtemps. Ce John ! Voix profonde et déchirante, look de pirate, Khol autour des yeux et mèche argentée. Y’a du Steven Tyler et du Keith Richards là-dedans.
Mention pour le défilement des sublimes Gibson de Dough Aldrich, notamment sa double manche Gibson SG qu’il fait rugir pour lancer le show avec Resurrected ! Le mec est à l’aise avec le public, il a de l’attitude avec ses grattes.
Bon, certes, il y a quand même un manque d’identité propre… Certainement les conséquences d’un band qui a vu défiler du people du rock. Mais, qu’importe, Dead Daisies, c’est cool et c’est rock ‘n roll. C’est typiquement le band à voir en live.

PS : si quelqu’un a le contact de Marco Mendoza, ce serait cool de nous le faire suivre. Une pote est littéralement tombée amoureuse de lui.
Dead Daisies, c’est John Corabi (Mötley Crüe, The Scream), Doug Aldrich (WhitesnakeDioBad Moon Rising), Marco Mendoza (WhitesnakeThin Lizzy), David Lowy (fondateur, business man et pilote d’avion !) et Deen Castronovo (Ozzy Osbourne, Steve Vai…)

 

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