Garage Dayz
Live @Casino de Paris

Nous y voilà enfin à cette fameuse date dont tout le monde parle. Revivre comme si nous y étions le fameux S&M de Metallica. La promesse était grande et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle a largement tenu. Largement car tout n’aura pas été parfait mais du sentiment général la soirée fût excellente. Une frayeur pour commencer par rapport aux ventes mais au final avec un black Friday en avance la salle est correctement garni.

 

C’est au locaux Yann Armellino & El Butcho d’ouvrir le bal. Difficile pour l’ex Watcha de le show, ses compères et lui se retrouvant bloqué devant le rideau. Il n’en reste pas moins que le groupe délivre son rock burné avec conviction et qu’ils arrivent malgré tout à faire se lever les foules. Les extraits de leur second album a venir passent bien l’épreuve du live et au final la prestation est aussi qualitative que le permettent les conditions.

 

Place maintenant à Metallica, enfin plutôt Garage Dayz. Si vous voulez en savoir plus sur le groupe nous vous renvoyons a notre interview, maintenant c’est l’heure de vérité. Dès les premières notes de « Ecstasy Of Gold » l’on ressent tout l’intérêt de l’orchestre symphonique (le Star Pop Orchestra de Paris) composé ce soir d’une cinquantaine de musiciens. Comme sur l’original c’est la doublette « « The Call of the Ktulu » / « Master Of Puppets » qui ouvre les hostilités. La mise en son est très bonne et le public profite sagement du spectacle. Car oui nous sommes assis ce qui n’est pas pour aider. Premier changement rapport à la version de 99, « Of Wolf and Man » et « The Thing That Should Not Be » ne seront pas joué passant directement à un Fuel qui manque cruellement de pyrotechnie (oui le fan de Metallica est mal habitué). Mais qu’importe « Memory Remains » est là pour faire chanter le public qui commence doucement a se dérider. Les réarrangements sont d’ailleurs assez plaisant ne faisant pas un simple copier/coller. Un vrai travail a été fait et nous ne serons pas au bout de nos surprises. Si « No Leaf Clover » sera bien présent tout comme le tube imparable « Nothing Else Matters », le groupe se saisi de guitare acoustique pour une version revisitée de « Mama Said » du plus belle effet. Pour enfoncer le clou « Whiskey In Jar » sera lui aussi interprété en acoustique symphonique. Quelles belles versions !!!!

Le groupe manque un peu de communication mais qu’a cela ne tienne « Wherever I May Roam » réussi enfin à tirer les gens de leurs sièges. Le show est véritablement lancé et l’ambiance s’en ressent. Peut-être un peu trop car le groupe dans son débordement d’énergie se perd complètement sur « One » qui si il n’est pas simple à jouer aurait mérité un peu plus d’application. Fort heureusement « Enter Sandman » remet la soirée sur les bons rails, le titre étant bien entendu repris par l’assemblée.

L’intro de « Battery » se faisant entendre, nous pensons tous que la soirée allait en rester là, le titre clôturant, voilà le groupe nous envoie un autre inédit avec « The Unforgiven ». Malheureusement pour nous l’orchestre s’est perdu et c’est donc une version traditionnelle de ce titre que nous avons. Après – et il est important de le préciser – l’orchestre et le groupe n’ont eu la possibilité de répéter que plus tôt dans l’après-midi, ils n’avaient jamais joué avant ensemble et sur l’ensemble de la soirée la cohésion était bluffante.

La soirée se conclura sur un « Creeping Death » épique et « Seek & Destroy » achèvera son monde.

 

Le bilan de cette soirée est donc dès plus positive avec un show qui porte bien son nom. Il semblerait que le spectacle revienne en 2019 pour une tournée française. Si il passe par chez vous, n’hésitez pas la qualité est au rendez-vous !!!!

 

Setlist :

  1. The Call Of Ktulu
  2. Master Of Puppets
  3. Fuel
  4. The Memory Remains
  5. No Leaf Clover
  6. Nothing Else Matters
  7. Mama Said
  8. Whiskey In The Jar
  9. For Whom The Belle Tolls
  10. Where I May Roam
  11. Bleeding Me
  12. Sad But True

13.One

  1. Enter Sandman
  2. Battery
  3. The Unforgiven
  4. Creeping Death
  5. Seek & Destroy

Julien MEUROT

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