IAN GILLAN : Contractual Obligation

IAN GILLAN

Contractual Obligation

earMUSIC

★★★★★

De sa dernière tournée dans la partie est de l’Europe en compagnie du groupe de Don Airey et de différents orchestres philharmoniques, Ian Gillan propose un triple live. Intégralement filmé au Kremlin Palace, le show de Moscou est disponible en Blu-ray, celui de Varsovie en disque compact, tandis que le concert donné à Saint-Pétersbourg a été immortalisé sur vinyle. Une série labellisée avec humour Contractual Obligation.

Nous sommes rassurés sur le contenu dès les premières arpèges de « Hang Me Out To Dry ». Tous les acteurs sont à la hauteur, à commencer par le boss, dont les performances vocales restent d’un haut niveau. Don Airey s’amuse derrière ses claviers, Laurence Cottle donne du groove à l’ensemble et Simon McBride irradie sur scène sans en faire des tonnes. L’interaction entre le groupe et l’orchestre tient souvent de la perfection (« Lazy », « Anya », « Ain’t No More Cane On The Brazos », « When A Blind Man Cries »). Outre des classiques de Deep Purple et quelques morceaux du répertoire du chanteur anglais, on note dans la setlist l’adaptation de l’hymne à la joie de Beethoven (« Difficult To Cure ») et la reprise d’un standard du blues « You’re Gonna Ruin Me Baby » que Gillan interprète en duo avec sa fille, Grace. Sur « A Day Late ‘n’ A Dollar Short », Ian rend hommage à son ancien complice au sein de Repo Depo, le batteur Lenny Haze, décédé un peu avant cette tournée (2016). Les concerts se terminent sur deux titres phares « Hush » et « Black Night » durant lesquels le public de 7 à 77 ans se déchaîne. Une belle leçon technique et émotionnelle. [Ph. Saintes]

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