MICHAEL SWEET
One Sided War

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Le chanteur-guitariste de Stryper, propose un bel engin chromé, énergique et puissant. Michael Sweet (53 ans) n’a pas oublié que les vitamines étaient indispensables à la musique et plus particulièrement au hard, fut-il mélodique. Dans la lignée des deux derniers brûlots enregistrés avec Stryper, One Sided War est convaincant à plus d’un titre : de la production à la composition en passant par quelques prouesses techniques (au niveau guitare, s’entend). Cet album renferme une quantité de hits potentiels assez impressionnante. Parmi les musiciens, on note la présence de Joel Hoekstra (Whitesnake, ex-Night Ranger)) qui décoche des solos savoureux sur trois titres et celle d’Ethan Brosh, dont on admire l’excellence technique. La structure musicale puise ses racines chez Maiden (« Golden Age »), Dio (« I Am ») et Van Halen (« Bizarre »). Le single « Radio » se moque des rock stars qui se reconvertissent dans la musique country au gré du vent. On note aussi un morceau envoûtant à deux voix enregistré avec la complicité de la jeune et talentueuse Moriah Formica (« Can’t Take This Life »). Sweet ne passe pas son temps à s’autogratifier, ce qui est tout à son honneur. Il continue, au contraire, de prêcher la bonne parole sur des morceaux qui s’enchaînent avec une pêche d’enfer, ce qui n’est guère étonnant quand on sait que celui qui tient les baguettes n’est autre que Will Hunt, le batteur d’Evanescence. Les connaisseurs ne se sont pas trompés puisqu’ils ont déjà propulsé One Sided War dans le Top 200 US !

[Ph. Saintes]

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