PLEYMO
est back, back !

Gros shoot de nostalgie offert hier par W Spectacle et Mediatone au Transbordeur de Lyon : Pleymo était de retour, plus de dix ans après la mise en pause du groupe francilien. Et il faut le reconnaître, ce fut énorme !

[Texte et photos : Philippe Jawor]

Pleymo 20180310-0886

Mais avant Pleymo, il y avait une première partie à ne pas manquer : celle de Pogo Car Crash Control ! Le quatuor de Lésigny, bientôt à l’affiche du Download et du Hellfest, s’apprête à publier son premier album, Déprime Hostile, mais c’est vraiment par la scène que le groupe révèle tout son potentiel : le set de P3C est envoyé à vitesse grand V, avec une énergie folle qui subjugue plus d’un spectateur. Les chansons prennent une toute autre dimension en live, et cette première explosive remplit parfaitement son rôle : celui de galvaniser le public du Transbordeur pour le deuxième concert de la soirée.

Et le public l’était, galvanisé, si l’on se fie aux « Pleymo, Pleymo » et autres « Kataouh tataouh » qui partaient de la fosse en attendant que le groupe monte sur scène ! Après être arrivé dans le noir le plus complet, Pleymo attaque de front avec un « United Nowhere » qui met tout le monde d’accord d’emblée ! L’âge semble ne pas avoir d’emprise sur les membres du groupe, qui malgré la quarantaine qui s’approche se montrent tous extrêmement affutés, et délivrent deux heures d’un show plein d’intensité, alors même que Mark Maggiori accusait une petite méforme dans l’après-midi.

Pleymo déroule les tubes (dans l’ordre ensuite « Ce Soir C’est Grand Soir », « Rock », « Adrénaline », « Tout Le Monde Se Lève », « 1977 », « Cherubin », « Nawak », « Muck », « Le nouveau monde », « Je regrette » – en hommage à leur backliner disparu Boon – « Tank Club », « Polyester Môme », « K-ra / Kongen / Ce soir », « Blöhm », « Divine Excuse », « Zephyr »), tandis que le public, à l’unisson, reprend chaque texte, enchaîne les slams – que le groupe effectuera également – sans oublier le traditionnel Braveheart ; on se serait cru en 2002, et c’était sacrément bon !

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