SONS OF TEXAS
Baptized In The Rio Grande

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Diable ! Les commentaires de ce premier sur Amazon sont si élogieux qu’on croirait presque qu’ils ont été obtenus contre rétribution. En attendant que le géant de l’e-commerce enquête, reconnaissons à Sons Of Texas, combo post-pubère de McAllen, TX, le double mérite d’avoir séduit le label new-yorkais Razor & Tie et le producteur-vedette Josh Wilbur sans même devoir déménager à Austin. Dans un style généralement proche de Black Stone Cherry, avec quelques pointes méchantes à la Mudvayne, Sons Of Texas délivre onze hymnes de bad boys, ambiance club de bikers, dont trois au moins sont calibrés pour le passage en radio. Crime de lèse-majesté ? En tout cas, le jeu « télépathique » de la section rythmique des frangins Villarreal est redoutable de précision. Tout comme celui du soliste Jes De Hoyo, plus groovy qu’à son tour (« Texas Trim »). Mais c’est le mimétisme du chanteur Mark Morales avec un certain Phil Anselmo sur les parties saturées qui surprend, amuse ou… agace. Car il en faut plus pour devenir l’export « Lone Star » qu’ont été Pantera, Stevie Ray Vaughan et ZZ Top. Vous l’aurez compris, ces jeunes cowboys de l’enfer savent faire parler la poudre, à défaut de l’avoir inventée.

[Jean-Christophe Baugé]

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