L’oiseau n’est pas loin du nid, autant le dire clairement, cet album se rapproche diablement des meilleures heures de Black Crowes. Malgré l’absence du gosier de Chris Robinson, son petit frère guitariste Rich a pu rassembler quelques anciens, dont le formidable Marc Ford en les associant avec quelques nouvelles têtes, avec en tête le chanteur John Hogg qui fait plus que bien le job, quand Rich ne s’en charge pas… Il n’y a certes que deux reprises des Crowes, « What Is Home » et « Wiser Time », mais le reste aurait convenu à merveille au groupe, et pas seulement le titre de Marley déjà à son répertoire des débuts. Même l’excellente et surprenante évocation de Pink Floyd, « Fearless », est traitée façon southern rock décontracté. Une très bonne mise en bouche en attendant un plus copieux album studio dès l’an prochain.
[Jean-Pierre Sabouret]
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