ABORYM
Shifting.negative

ABORYM Shifting.negative

Le batteur Bard G. « Faust » Eithun (ex-Emperor) a eu le nez fin en quittant la formation italienne en 2014 après le correct Dirty. Preuve en ce début d’année avec Shifting.negative, septième album studio, mais premier disque d’Electro-Metal intéressant dans lequel l’artiste norvégien se serait ennuyé ferme. Flirtant avec presque deux décennies de retard sur les plates-bandes de Nine Inch Nails, Marilyn Manson et autres Static-X, Aborym tourne le dos à son passé Black Metal pour évoluer exclusivement vers les sonorités industrielles qu’il expérimentait avec plus ou moins de talent sur ses précédents méfaits. Varié, par moment aussi martial qu’un Ministry (« You Can’t Handle the Truth »), mélodieux et groovy (« For A Better Past »), Shifting.negative séduit, surtout quand le groupe fait parler la poudre (le très Cyber-Punk « 10050 Cielo Drive »). Aborym continue sa mutation, sentant peut-être que la période faste du Black Metal des années 90 est définitivement révolue.

[Seigneur Fred]

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