AVATAR
Feathers & Flesh

Avatar_cover

Dès le premier titre, nous voilà, telle Alice traversant le miroir, propulsés dans un autre univers. Tout démarre par la mort du protagoniste principal : comment en est-il arrivé à sa propre perte, voilà le fil conducteur. Si avec Feathers & Flesh, Avatar a poussé à l’extrême l’art du concept album, livre illustré à l’appui, les titres s’apprécient aussi bien pour eux-mêmes : touches de Power Metal (« House Of Eternal Hunt »), slaps de basse tonitruants comme on les aime (« Pray The Sun Away »), hard bien senti entremêlé de douceur suave sur fond de notes western (« When The Snow Lies Red ») ; qu’ils soient festifs (« Night Never Ending »), déments (« Tooth, Beak & Claw ») ou carrément flippants (« For The Swarm »), les titres se suivent et ne se ressemblent pas. « Black Waters » fait même rugir les flammes de l’Enfer, quant à l’étonnant « The Eagle Has Landed », il est à scander d’urgence. C’est sur un « Sky Burial » susurré que se conclut l’album, en un bouquet final aussi sombre que somptueux.

[Florie-Anne Baugé]

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