DEATH WOLF
IV : Come The Dark

DEATH WOLF
IV: Come The Dark
Heavy/Punk/Dark Metal
Bloddawn Prod./Regain Rec.
★★★★☆

Quand Morgan Steinmeyer Håkansson alias « Evil » n’est pas occupé à guerroyer avec Marduk et sa horde, il aime reprendre des chansons de The Misfits avec Devils Whorehouse, son side-project Horror/Punk Metal, entre deux albums et tournées de son groupe principal, ou plutôt il aimait… Rebaptisé Death Wolf en 2011, Morgan a décidé sérieusement depuis de se détacher progressivement de ses influences que sont ici The Misfits et Danzig pour proposer son truc à lui. Ce quatrième opus confirme l’évolution plus personnelle et inspirée perçue déjà sur les précédents efforts du quatuor suédois. Si III: Östergötland baignait dans un Heavy/Punk/Dark Metal, naviguant entre morceaux noirs lancinants et passages plus nerveux et Punk aux riffs acérés, ce nouvel album s’avère plus accrocheur et moins monotone, à commencer par les parties de guitare. Attention, si Morgan est cependant ici à la basse (le génial et très heavy « The Executioners Song »), on reconnaît dès la première note la patte du guitariste de Marduk dans les compositions et l’approche sonore de IV : Come The Dark à l’image de son morceau d’ouverture « He Who Hates » au refrain très réussi. Le riffing très frondeur de « Edge Of The Wood » et son rythme mid-tempo entraînant entrecoupé d’un break à la guitare continue ainsi dans cette dynamique, toujours dans une ambiance sombre et revendicatrice à laquelle contribue grandement le chanteur Maelstrom. La voix de Valentin Mellström de son vrai nom à la ville de Norrköping, fait vivre véritablement la musique de Death Wolf, proche parfois du timbre du chanteur irlandais de Primordial, Alan Averill Nemtheanga avec qui Morgan collabora d’ailleurs sur un titre de Marduk en 2007 (« Accuser/Opposer » de l’album Rom 5 :12). Doublée de chœurs toujours bien sentis et sans exagération (l’épique « Funeral Pyre »), elle constitue depuis le départ et plus que jamais maintenant l’âme du groupe, participant à la bonne tenue générale de ce quatrième et solide opus qui ne demande qu’à s’exprimer sur scène…
P.S. : Par contre cher Papa « Morgan » Noël, quand tu descendras de Suède, maintenant que tu as publié dernièrement un nouveau single d’Abruptum en parallèle, on aimerait bien là aussi en cadeau un nouvel album studio (solo ?) d’Abruptum en 2020 avant un prochain assaut de Marduk ! 😉 [Seigneur Fred]

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