ECLIPSE
Un avenir radieux

Eclipse, c’est cette valeur sûre venant du Nord dans le milieu du hard rock suédois. Encore assez peu connu en France, le quatuor à tout à prouver, mais à gagner aussi. Monumentum, leur nouvel album, a tout d’un grand et le frontman, Erik Martensson, semble surmotivé. Un groupe à suivre sur plusieurs années ! 

[Entretien avec Erik Martensson (chant) par Aurélie P.Lawless]

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Eclipse a toujours proposé des albums de bonne qualité auparavant. Que peut-on attendre du petit dernier de la bande ?

Un autre super album ! C’est la même chose, mais… en mieux. Je pense que c’est l’album qui sonne le plus comme Eclipse, comparé à tous les autres. Je trouve qu’on a été mieux capables de choisir des morceaux qui nous ressemblent.

Tu as l’impression d’avoir trouvé votre voie avec Monumentum donc ?

Oui totalement. Quand tu es plus jeune, tout ce que tu peux faire, c’est de copier des choses. Au fil du temps, tu t’améliores et tu peux commencer à proposer d’autres choses qui te ressemblent plus à toi qu’elles ne ressemblent à quelqu’un d’autre. Je suis convaincu que l’on évolue et que l’on change tout au long de notre vie et qu’on se peaufine pour devenir plus… Unique.

Il y a certaines chansons qui semblent graviter autour du même thème comme « Never Look Back » ou « No Way Back » : est-ce une volonté de tourner la page ou de rompre avec quelque chose, ou bien y aurait-il une autre explication plausible ?

Je crois que dans la vie, il ne faut jamais regarder derrière soi-même s’il faut avoir une certaine perspective de ce que tu fais, au final, tu ne vis qu’une fois. Il n’y a pas de temps pour les regrets à propos des choses que tu as faites ou pas faites, car dans le fond, en n’ayant pas fait cela, tu aurais peut-être regretté en vieillissant. Ne pas regarder derrière soi et foncer droit devant et vivre tout ce que tu peux tant que tu en as l’occasion. Je suis intimement persuadé que le jour où nous mourrons, c’est terminé, qu’il n’y a pas de Dieu qui nous attend ni quoique ce soit d’autre, on est juste parti. C’est ce qui rend la vie aussi précieuse selon moi, que cela soit si spécial d’être ici. C’est un sujet assez général, chacun peut l’appliquer de la manière dont il le souhaite. Si c’est juste pour écouter une chanson “catchy” et boire une bière, ça fonctionne aussi très bien.

Eclipse-Armageddonize

Cela fait deux ans que votre précédent album Amargeddonize est sorti, ce qui n’est pas si loin lorsqu’on y réfléchit. J’ai le souvenir que vous n’étiez pas aussi rapide par le passé, désirez-vous, actuellement, garder une cadence plus productive ?

Effectivement, par le passé, il nous est arrivé de prendre un peu plus notre temps et de mettre 4 ans avant de sortir un album, mais c’est beaucoup trop long. Les gens t’oublient et en fin de compte, tu t’oublies aussi toi-même. Les gros groupes peuvent se permettre le luxe de partir en tournée et de jouer les mêmes morceaux à l’infini s’ils le souhaitent. Mais personnellement, j’ai besoin de jouer des nouveaux morceaux sinon je vais m’ennuyer… Notre dernier concert avec Amargeddonize était en novembre dernier et je n’en pouvais déjà plus, je me lamentais en me disant que j’en avais marre de jouer toujours les mêmes morceaux (rires). J’avais tellement hâte de pouvoir partir en tournée avec notre prochain album ! Il n’y a pas encore de date pour Paris à l’heure où je parle, mais je compte bien passer par chez vous, on vous tient au courant !

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