SCOTT WEILAND
& THE WILDABOUTS
Blaster

Scott Weiland BlasterScott Weiland, on le connaît pour quelques faits d’armes, et pas des moindres : Velvet Revolver et Stone Temple Pilots. Alors quand on a appris que le bonhomme revenait, entouré de son groupe perso – les fameux Wildabouts, donc – on l’attendait de pied ferme.

Autant le dire tout de suite, il y a de quoi être assez déçu. Évidemment, tout n’est pas à jeter, loin de là : si le fuzz du morceau d’ouverture, « Modzilla », la lourdeur du son de « White Lightning » et l’énergie de « Youth Quake » sont des plus appréciables, l’ensemble de l’album apparaît pourtant inégal.

Parfois franchement pop (le bien nommé « Beach Pop »), flirtant avec country sur « Circles » (qui clôt l’album), Scott Weiland frôle même la sortie de piste en reprenant le classique « 20th Century Boy » de T.Rex, hélas sans vraiment de valeur ajoutée – Pink Cream 69 avait au moins essayé. Sa version de « Jeane Genie » de Bowie, présente sur l’édition limitée de l’album s’en sort un peu mieux ; l’honneur est sauf.

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