THEATRE OF TRAGEDY
20ème anniversaire de l’album Musique

Petit cadeau de Noël pour tous les fans de THEATRE OF TRAGEDY ! Voici une nouvelle interview rare et toute fraîche du toujours très sympathique batteur géant Hein Frode Hansen (désormais actif dans le projet The Black Locust Project) à l’occasion des vingt ans de l’album Musique réédité par le label allemand AFM Records en format 2 CD (dont 1 CD bonus avec les compositions originelles jamais parues) mais aussi vinyle ! [Entretien réalisé le 14/12/2020 par Skype avec Hein Frode Hansen (batteur) par Seigneur Fred – Photos : DR]

Découvrez ou redécouvrez ci-dessous tout sur la conception de cet album d’Electro/Gothic Metal très novateur et contesté à l’époque qui amena le groupe norvégien vers une nouvelle ère moderne se détachant ainsi de son Goth Metal classique au gré des expérimentations Indus et électroniques, ainsi que diverses anecdotes de studio lors de l’enregistrement de Musique, mais également des explications sur le départ quelques années plus tard (après l’album Assembly) de sa célèbre chanteuse Liv Kristin Espenaes (ex-TOT, ex-Leaves’ Eyes avec Alexander Krull, mais aussi auteure d’albums solo et désormais au côté de sa sœurette au sein de Midnattsol)...

Je commencerai par te demander simplement qu’as-tu fait de ton côté depuis la séparation de Theatre of Tragedy en 2010 à Stavanger, ta ville natale, là où tout a commencé pour le groupe et là où tout a fini également… ? Que deviens-tu ? Vis-tu d’ailleurs toujours à Stavanger en Norvège ?
Personnellement, oui, je vis toujours à Stavanger où j’ai ma famille. Depuis que le groupe a décidé de splitter, outre mes obligations familiales, j’ai démarré juste après un nouveau projet nommé The Black Locust Project qui est toujours actif et dans lequel je suis impliqué. On a sorti une démo en 2012. Nous sommes deux membres dans ce groupe maintenant : moi à la batterie, et Kristian Sigland à la basse/guitare et chant. On a relancé le projet il y a deux ans et là on vient justement de sortir notre tout premier EP disponible sur Spotify et au format K7 chez Funeral Hymns Records, un label canadien. On bosse déjà sur d’autres chansons… Si ça vous intéresse, ça donne dans un mélange de Thrash/Death/Doom Metal progressif…

Kristian Sigland est-il par hasard en famille avec Nell Sigland, votre dernière chanteuse au sein de Theatre of Tragedy et autrefois chanteuse aussi de The Crest (Gothic Metal) ?
Tout à fait puisque c’est son mari ! (rires) Il jouait d’ailleurs avec elle déjà dans The Crest, oui, en tant que guitariste et claviériste. Depuis The Crest a également splitté comme TOT.

Tu arrives à vivre de ta musique ou arrivais auparavant à vivre de la musique de Theatre of Tragedy, ou bien tu as désormais un « day job », c’est-à-dire un travail qui te permet de vivre ?
Ah ah ! (rires) Oui, évidemment, il faut bien nourrir sa famille et subvenir à ses besoins ! (rires) Je travaille en fait dans une école maternelle à Stavanger. Donc les dix dernières années sont passées très vite et je n’ai pas vu le temps passer étant pas mal occupé, ça fait drôle de savoir qu’une décennie s’est déjà écoulée sincèrement depuis l’arrêt de Theatre of Tragedy.

En quelque sorte, tu as repris une vie normale d’habitant norvégien depuis votre split en 2010 ?
Oui, c’est ça, finies les tournées, je suis davantage à la maison et mène une vie normale, oui, en quelque sorte. Mais je reste le principal administrateur du groupe, je gère les affaires, les contrats des droits d’auteurs, des rééditions et autres paperasses liées à l’œuvre de Theatre of Tragedy, donc j’ai aussi de quoi m’occuper à ce niveau-là d’où notre entretien aujourd’hui… (sourires) Je crois que l’on appelle ça le business, c’est ça ? (rires)

Le groupe Theatre of Tragedy (line-up 2000) avec tout à sa droite le batteur Hein Frode Hansen.

Donc pour la réédition de cet album Musique aujourd’hui chez AFM Records, tu t’es occupée par exemple de la renégociation des contrats et as dû récupérer ou peut-être racheter vos droits auprès du label allemand Nuclear Blast sur lequel était sorti initialement l’album à l’époque en 2000 ?
Voilà comment ça s’est passé : il a fallu contacter Nuclear Blast mais aussi East West Records (Warner Music) qui était partenaire pour avoir les droits des deux albums, Musique et Assembly, qui étaient épuisés tous deux au niveau édition du CD, et n’avaient jamais été pressés en format vinyle à l’époque. C’est étrange car ils avaient aussi disparu sur internet pour leur diffusion en streaming. On leur a alors demandé pourquoi ? En fait, ils ont répondu que c’était de vieux contrats et qu’il fallait refaire des contrats de réédition. East West a répondu qu’il fallait recontacter Nuclear Blast, ils ne savaient pas trop, etc. En fait, la raison pour laquelle ils ont disparu sur les plateformes c’était que les contrats étaient expirés et qu’on n’avait plus de contrat avec Nuclear Blast en cours. Il fallait donc qu’on récupère les droits de nos propres albums. Alors comme on était déjà en contact avec AFM Records qui avaient sorti nos deux derniers albums studio avec Theatre of Tragedy (Storm et Forever Is The World) ainsi que notre vidéo live (Last Curtain Call), les choses furent plus simples. Ils étaient d’accord et intéressés pour une nouvelle réédition en CD (NDLR : il y avait déjà eu en effet une réédition en des deux albums Musique et Assembly sous forme de compilation en 2005 chez NEMS Enterprises) et aussi en vinyle, chose qui n’avait jamais été fait sous ce format. C’est inédit. Je pense que c’est une bonne idée que Musique soit donc de nouveau officiellement disponible, et notamment aussi sur internet, car il était tout simplement épuisé. C’est donc mieux ainsi que ce soit fait par nous, avec notre consentement, et c’est le cas à présent, surtout que Musique et Assembly restent deux albums importants pour Theatre of Tragedy.

Et puis ça fait vingt ans ! Un bel anniversaire à fêter !
Oui, Jésus-Christ ! (rires) Mon dieu, déjà vingt ans ! C’est donc un beau cadeau cette réédition, dans un nouveau package en vinyle par exemple. C’était l’occasion. On a aussi chercher des raretés de studio et figurent donc les premières chansons dans leur version inédite sur un second disque car la version parue en 2000 à l’origine n’était pas prévue ainsi en studio… Certains disent que ce ne sont pas vraiment des bonus, mais si vous écoutez bien, vous noterez l’évolution entre ces versions uniques jamais publiées et celles parues officiellement en 2000 et remasterisées ici en plus pour l’occasion par Jacob Hansen.

C’est vrai que ces deux albums Musique et Assembly constituent une période à part dans votre carrière et discographie. Vous expérimentiez et démarriez alors une nouvelle ère à partir de Musique avec des influences électroniques et industrielles assumées au premier plan ce qui était assez risqué encore à l’époque même si l’électro sied à merveille avec le Goth Metal et Rock Gothic en général…
En fait, tout le monde ne connaît pas tout l’histoire derrière ça et cet album Musique… A l’époque on était des électrons complètement libres, sans label, et on a décidé alors d’enregistrer ce nouvel album sans pression ni direction artistique ou ordre d’une maison de disques afin de faire ce que l’on avait envie de faire, librement. On est donc entré au Soundsuite studio en banlieue de Stavanger en décembre 1999 avec notre producteur Erik Ljunggren. Personne n’écouta ce que l’on a enregistra excepté lui. Le studio Soundsuite déménagera l’année suivante de Norvège en France, au sud de votre pays à Marseille. Il fut mixé au Lydlab à Oslo. Ensuite, on l’a fait masteriser en janvier 2000. On a écouté alors le nouveau disque une fois achevé entre nous, puis avec notre entourage et le management, et en fin de compte on n’aimait pas du tout ce qu’il était devenu. On n’était pas content du résultat. On voulait plus de parties de guitares et de batteries acoustiques. Il a fallu donc réarranger l’album totalement et même réenregistrer toutes les parties. On a donc tout refait, putain, le producteur a touché quand même l’argent (rires amers), mais on a dû tout réenregistrer… On avait notre vision des choses et on voulait la garder en allant jusqu’au bout pour y arriver et sonnait comme on le souhaitait. Ce que l’on entend sur les plages bonus de cette réédition sur le second disque, ce sont donc les morceaux originaux de départ avec leur premier réenregistrement. La version officielle des chansons de Musique sortie en 2000 et aujourd’hui remasterisée par Jacob Hansen contenaient elle leur réenregistrement. Au final, cet album prit plus de temps et de travail que prévu, son enregistrement fut vraiment spécial et arasant. Après, à sa sortie, soit les fans aimèrent cet album, soit ils le détestèrent. Il n’y a pas eu d’entre-deux ni deux poids deux mesures. Ce fut assez radical pour nous.

Par exemple, le titre « Quirk » présent sur le second disque de cette réédition anniversaire est en quelque sorte le brouillon de ce qui deviendra ensuite le tube « Image » sur la version finale de l’album Musique ?
Oui, c’est sa première version, alors prénommée « Quirk », c’est ça. Quand on l’a écrit, ce titre « Quirk » était une chanson de Gothic Metal classique, qui aurait très bien pu figurer sur notre précédent album d’alors Aégis. Quand on l’a enregistré la première fois au départ, elle sonnait un peu étrange sur l’album dans sa globalité, elle dénaturait un peu parmi tous les sons électroniques. On a donc décidé de la réarranger totalement ce qui a donné le titre « Image » qui est vraiment différent. En fait, j’avoue ne plus trop savoir quelle version je préfère finalement… (rires) D’ailleurs il y a la version française sur la réédition…

Pour l’anecdote, je me souviens, dans mon émission de radio à l’époque, j’avais lancé plusieurs concours à l’antenne pour faire gagner des singles « Image » en version française offerts par le label Nuclear Blast que vous m’aviez dédicacé gentiment à Paris lors de votre concert au Club Dunois en tête d’affiche avec Lacuna Coil en première partie le 28/01/2001. Ils partaient comme des petits pains car à la radio, c’était le format idéal ! Que de souvenirs ! (sourires)
Tout à fait, elle figure donc en bonus à la fin du premier disque cette version française.

Pourquoi avoir enregistré ce titre spécial pour le marché en français au fait et pas dans une autre langue ? Y’a-t’il eu d’autre(s) version(s) chantée(s) par Liv Kristine ?
Non, uniquement pour la France. C’est assez rare et recherché comme single hors commerce s’il t’en reste…

Et à propos du titre d’album simplement nommé Musique, pourquoi au fait avoir choisi ce titre ?
La version originelle était « Musique » mais écrit en phonétique que l’on retrouve toujours sur l’artwork original et la réédition. On voulait quelque chose d’universel à l’époque, et en même temps résumer notre passion pour la musique en général. On ne voulait pas d’un titre sombre ou typiquement Dark ou Gothic. La musique est un langage universel. Elle n’a pas de frontière et quel que soit le genre que tu aimes et pratiques ou écoutes, chacun est libre de mettre un nom pour qualifier la musique qu’il apprécie, mais je n’aime pas les clivages ou les genres qui divisent. La musique est quelque chose de bon d’après moi, alors que tu écoutes Nickelback, Volbeat ou Metallica, ou un petit groupe local, ce qui compte est que tu apprécies la musique que tu écoutes et pour ce qu’elle est. Pour nous, cet album Musique était un nouveau départ avec un changement total de direction artistique. En fin de compte, je pense que les gens furent surpris mais ils étaient prêts car c’était le bon moment. Et nous on avait envie d’explorer cette voie.

À l’époque, Nine Inch Nails était déjà très populaire par exemple en termes de Metal Indus/Electro, Peter Tägtgren se lançait avec son side-project Pain, et Rammstein commençait son ascension après son titre dans la B.O. de Lost Highway de David Lynch… Beaucoup de gens ont alors décrié votre démarche de surfer sur la mode électro. Ce fut quand même une sacrée prise de risque pour Theatre of Tragedy en 2000…
De nombreux groupes expérimentaient un peu partout, on n’était pas les seuls, et on était influencé par tout un tas de choses, donc c’est difficile à définir, mais on assumait et avait envie d’évoluer, de s’éloigner du Gothic Metal classique et de ses clichés. On était pris dans le piège du Goth Metal en fait avec certaines attentes, et nous pouvions continuer dans la voie d’Aégis, ou changer de label, de line-up… On a alors décidé mutuellement d’en changer, c’est alors que l’on s’est séparé de notre ami guitariste Tommy Olsson qui avait grandement composé sur Aégis (principal compositeur), ainsi que de notre bassiste de longue date Eirik T. Saltrø qui participa toutefois au single « Image ». Je pense qu’on devait évoluer. On ressentait tous de notre côté le besoin alors d’explorer. Voilà pourquoi avec ces changements on est arrivé à cet album Musique, puis Assembly également. Du coup, tout ça est bien différent de ce que l’on aurait pu faire si l’on avait continué simplement après Aégis.

Je me souviens que lors de votre concert français à Paris où vous aviez présenté Musique au Club Dunois le 28/01/2001 sur la tournée européenne de Musique, tu jouais avec un casque sur tes oreilles à la batterie alors que tu as un jeu puissant sur tes toms et devais faire attention aux samples, etc.
Oui, j’ai besoin de ça pour jouer au clic et être raccord sur la programmation, entendre tous les sons et samples que nous utilisions, et être dans le temps et le rythme.

Heine Frode Hansen (batterie)

En tant que batteur, comment vois-tu les deux instruments que sont la batterie acoustique et celle électronique désormais très à la mode et de plus en plus réaliste en ressenti sur les toms (peaux émaillées) mais aussi moins lourde à transporter et installer chez soi surtout quand on vit en appartement et que l’on est confiné ? Quels conseils donnerais-tu à une personne qui voudrait se lancer dans l’apprentissage de la batterie mais hésite entre les deux types de matériel ?
Disons que si tu as la possibilité de posséder un vrai kit de batterie, c’est mieux, c’est sûr. Après, si tu vis en appartement, alors oui c’est une bonne solution la batterie électronique. Les kits sont désormais très au point et améliorés de nos jours. Cela a bien évolué. Après, tout dépend au départ ton budget, de ce que tu as envie de jouer mais aussi et surtout de ton mode de vie (maison ou appartement). Mais sincèrement, au lieu d’investir dans une batterie onéreuse, ça revient moins cher d’acheter juste un micro et d’apprendre à chanter chez soi, car là au moins tu n’as pas tout ton matériel à transporter car la batterie c’est lourd et encombrant ! (rires) Donc si tu veux intégrer un groupe, deviens chanteur ! (rires)

On découvre aussi sur cette réédition aujourd’hui le titre bonus « The New Man » qui figurait uniquement sur la version digipack de Musique en 2000. C’est un morceau assez léger et là aussi comme « Image », très dansant et Rock…
C’était un titre bonus en effet, et il ne devait pas figurer sur la version standard de l’album car il était un peu à part, avec un côté Punk Rock léger, sucré. C’est très fun comme chanson inspirée par le Punk anglais des années 70’s. C’est supposé en effet être une chanson marrante, oui, or certains ne l’ont pas bien compris et voulaient quelque chose là encore de sérieux, de typiquement Gothic, etc. Voilà pourquoi on l’a remet ici (rires) et la faire découvrir à ceux qui ne la connaissaient pas.

Liv Kristine Espenæs (chant)

C’était donc Liv Kristine Espenæs qui chantait alors et vous a accompagné jusqu’à l’album Assembly. Ensuite, je t’avouerai qu’à l’époque je fus très surpris de son départ ou éviction du groupe en 2003… Sincèrement, avec les années qui ont passé depuis, peux-tu nous expliquer les raisons de cette séparation ? Était-ce lié à son mari Alexander Krull présent sur la scène Métal aussi qu’elle rejoindra par la suite avec Leaves’ Eyes par exemple ? Rappelons que Liv Kristine fut tout autant surprise de son renvoi et annonça sur internet et dans la presse alors n’avoir même pas été avisée, elle qui représentait tant aux yeux des fans de Theatre of Tragedy depuis les débuts du groupe en 1993 avec vous ?
Hum… (d’un air embarrassé) A vrai dire, il y avait déjà des problèmes internes qui s’étaient alors accumulés jusqu’à ce que l’on se sépare d’elle. Disons que dans toute cette affaire, c’est pas franchement intéressant ni bon à savoir pour tout le monde… Depuis on a tous évolué, on s’est réexpliqué et dit les choses, et on est passé à un autre niveau. On s’entend de nouveau bien désormais…

A-t’elle été consultée pour cette réédition d’album pour Musique (et également Assembly ressorti plus tôt dans l’année) ? Es-tu encore en contact avec Liv ?
Alors elle vit en Allemagne, tu sais. Mais oui, on est en excellente relation et en contact régulièrement. Je l’ai souvent pour différentes choses, pour se concerter sur les visuels, les photos, etc. et donc oui récemment je l’ai eue par internet pour cette réédition de Musique aussi du coup. Comme par exemple il n’y a pas eu de nouvelles photos promotionnelles de réalisées à cette occasion, étant donné que l’on ne s’est pas revu avec les autres du groupe depuis 2011, on a donc repris des photos et je l’ai consultée pour cela.

Tu n’es plus en contact avec les autres membres du groupe à présent ? Que deviennent tous les autres : Raymond István Rohonyi (chant), Nell Sigland (dernière chanteuse en date), Lorentz Aspen (claviers), Frank Claussen (guitare), Vegard K. Thorsen  (guitare)… ?
Raymond vit à Oslo, Nell vit toujours ici aussi en Norvège avec son mari (avec qui je joue donc dans The Black Locust Project). Mais son autre ancien groupe (The Crest) a splitté aussi comme Theatre of Tragedy en 2010. (NDLR : elle a participé à des voix/chœurs auprès du groupe thèque Inner Fear en 2020). Lorentz Aspen (claviers) quant à lui, il vit au Texas aux États-Unis. On s’est tous perdu de vue depuis ces neuf ou dix dernières années en fait… On n’est plus aussi proches qu’avant. Il n’y a plus que moi, Frank et Vegard qui vivons encore ici à Stavanger tels des survivants… (rires)

Enfin, dernière question que tous les fans doivent te demander et dont ils espèrent une réponse positive, à l’instar des grands artistes qui s’arrête, se séparent pour mieux revenir (Black Sabbath, Scorpions, Kiss et Slayer peut-être désormais…) (rires), peut-on espérer un retour en studio ou à la scène de Theatre of Tragedy dans le cadre d’une reformation ponctuelle avec Liv Kristine au côté de Raymond ?
Il ne faut jamais dire jamais… Mais pour l’heure, non, ce n’est pas au programme… Cela ne semble pas d’actualité, d’autant plus dans le contexte sanitaire actuel, mais sait-on jamais ! Nous verrons bien… (sourires)

CHRONIQUE ALBUM

THEATRE OF TRAGEDY
Musique (20th Anniversary Edition)
Electro/Gothic Metal
AFM Rec.
CD 1 (album original remasterisé) ★★★★☆
CD 2 (versions rares ou inédites) ★★★☆☆

Publicité

Publicité